À part Nicolas Cage, peu de gens prennent autant de plaisir à jouer leur propre caricature que Werner Herzog. Réalisateur génial d'œuvres à l'ambition démesurée (si ce n'est déjà fait, voyez d'urgence au moins Aguirre, Nosferatu et Fitzcarraldo), il a peu à peu attiré l'attention des journalistes qui adoraient l'interviewer, certains de repartir avec des kilomètres de remarques aussi profondes que pessimistes.