Le règne Reanimal
J'ai été un peu déçue par le Little Nightmares III de Supermassive, mais dans mon cœur, le vrai Little Nightmares III est en réalité Reanimal, le prochain jeu des développeurs de Tarsier Studios, qui étaient à l'origine de la licence avant de devoir la céder à la suite de leur rachat par THQ Nordic. Ce dernier vient enfin d'avoir une date de sortie : le 13 février 2026, et si vous êtes trop impatient, sachez qu'il y a déjà une démo dispo sur Steam, PS5 et Xbox Series. On peut y découvrir les 30 premières minutes de ce jeu d'aventure en coop' à l'ambiance horrifique ultra prometteuse, ce qui m'a suffi pour avoir trois jumpscares. Le premier, en découvrant que les deux personnages principaux pouvaient parler, ce qui est quasiment une première pour le studio ; le deuxième, en me faisant courser par une espèce d'homme-limace à un endroit où je pensais être en sécurité ; le troisième, en foirant une phase d'infiltration face à un gigantesque Slender Man à chapeau. Autant dire que ça promet. ER.
Dès que je vois une actu tomber au sujet d'Avatar, mon petit cœur frémit, car je me dis que ça y est, on a peut-être enfin le droit à un troisième sketch du SNL avec Ryan Gosling qui incarne un type obnubilé par le fait que la franchise utilise la typographie Papyrus pour son logo. Désolée de vous décevoir, mais non, c'est juste le jeu Frontiers of Pandora qui aura le droit à un autre DLC intitulé « D'entre les cendres », prévu pour le 17 décembre. ER.
Le salon Discord de la discorde
Le collectif People Make Games vient de sortir une vidéo édifiante, dans laquelle leur journaliste Chris Bratt s’est entretenu avec certains des 34 employés de Rockstar qui viennent d’être licenciés – pour « faute grave » selon le studio, qui estime que les salariés ont fait fuiter des informations confidentielles sur GTA VI, pour « répression antisyndicale » selon les concernés, qui faisaient tous partie d’un salon Discord privé dédié aux activités syndicales de l’entreprise. On y voit une partie des messages qui ont été portées à l’attention de Rockstar, dans laquelle aucun détail confidentiel portant sur GTA VI ne semble avoir été révélé : la majorité des discussions portent sur leurs conditions de travail (ce qui paraît plutôt important au sein d'un studio qui a déjà été épinglé sur sa culture du crunch). On y apprend aussi que Rockstar a fait supprimer un canal de discussion sur le Slack de l’entreprise, simplement parce qu’il était considéré comme un frein à la productivité de ses employés. Rendez-vous compte : les gens pouvaient y échanger autour de sujets divers comme leur animal de compagnie, les dernières sorties ciné ou leurs loisirs. C'est quoi l'étape suivante ? Une machine à café autour de laquelle les employés pourront discuter d'autre chose que de leur boulot ? Ce monde marche vraiment sur la tête. ER.
Toujours plus près des étoiles
Je sais que vous êtes un paquet à avoir l'excellent jeu de survie/construction spatiale Astroneer dans votre bibliothèque Steam, alors j'ai deux bonnes nouvelles. D'abord, près de dix ans après sa sortie, et après avoir été généreusement amélioré par ses développeurs durant cette période, une grosse extension à 10 €, Megatech, vient de sortir et rajoute une tonne de contenu supplémentaire (bio-dômes, plateformes orbitales, nouveaux items, etc.) à ce jeu déjà bien fourni. Ce qui devrait être parfait pour patienter en attendant sa suite, Starseeker. Elle reprendra le style graphique de son prédécesseur et nous enverra cette fois-ci explorer des planètes (toujours en solo ou en coop') à bord d'un gros vaisseau spatial customisable. Ça file tout de suite dans ma petite liste des jeux les plus attendus de 2026. A.
Noël : la fête des micro-transactions
Moi, quand j'étais minot, à Noël, j'avais une mandarine et un poster de François Mitterrand. Ça ne m'empêchait pas d'être heureux. Mais les jeunes d'aujourd'hui, ça ne leur suffit plus. D'après l'ESA, 43 % des enfants américains comptent, cette année, demander au père Noël de l'argent virtuel à dépenser dans leur jeu vidéo favori. J'imagine que ce sera pour tout claquer en skins Fortnite ou en t-shirts NBA 2K. La même enquête indique que 58 % des gamins souhaiteraient jouer plus souvent aux jeux vidéo avec leurs parents, ce qui est vraiment mignon. Si vous avez un gosse qui demande de l'argent virtuel pour Noël, je vous conseille donc de le défoncer en LAN sur Europa Universalis V tous les mercredis pour lui faire comprendre que non, Mattéo, claquer des piécettes virtuelles dans Roblox n'est pas un projet de vie. A.
Black Ops 7 : l'épisode de trop
Selon Activision, le lancement de Call of Duty : Black Ops 7 se passe bien. Selon le reste du monde, c'est plus mitigé. Si les chiffres exacts ne sont encore pas connus, le cabinet d'étude Gfk estime que les ventes de copies physiques du jeu au Royaume-Uni sont inférieures de 61 % à celles de Black Ops 6. Côté boutiques en ligne, le pic de fréquentation sur Steam atteint à peine les 100 000 joueurs, là où l'épisode précédent dépassait les 300 000. Il faut dire que les acheteurs se plaignent tout autant de la campagne solo que de certains éléments graphiques générés par IA. Même des médias grand public comme Metro publient des articles expliquant comment se faire rembourser le jeu. Dans la grande guerre des shoots militaro-débiles, il semble donc que Battlefield 6 soit le gagnant de l'année. Bravo à lui. A.
Il faut vraiment que je réinstalle Linux
Hey, vous voulez quoi dans Windows 11 ? Une interface plus moderne ? Une meilleure optimisation pour le jeu vidéo ? Un panneau de configuration mieux organisé ? Ha ha, non, c'est ringard tout ça. On va plutôt vous rajouter de la bonne grosse IA qui tache. Plus exactement de l'IA « agentique », comme vient de l'annoncer Microsoft. En gros, ce sera un agent qu'on fera tourner dans une sorte de machine virtuelle (afin d'éviter qu'il ne flingue le PC par erreur) et qui contrôlera des applications en ayant accès à un système de fichiers. Il pourra exécuter des tâches comme « mets tous les PDF de 2024 dans tel répertoire » ou « lance tel programme et fais-y telle opération ». C'est bien sûr la première étape avant d'avoir un Windows entièrement sous la coupe d'une IA omnipotente qui installera des malwares à cause d'une hallucination. Écoutez, j'ai hâte. A.
Cities Skylines II : la fin de l'agonie
Après une sortie calamiteuse puis deux années de patchs et d'extension qui n'en ont toujours pas fait un bon city-builder, Cities : Skylines II est devenu l'enfant maudit du mariage entre l'éditeur suédois Paradox et le studio finlandais Colossal Order. Du coup, hop, divorce. Les deux entités viennent d'annoncer leur séparation. Colossal Order part sur de nouveaux projets, dont on ne sait rien du tout, tandis que Paradox, qui détient les droits de la franchise, refourgue le développement de Cities : Skylines II à un autre de ses studios, lui aussi finlandais, Icelake. Après avoir sorti le petit city-builder post-apo' Surviving the Aftermath en 2023, cette équipe va se concentrer sur de nouveaux correctifs et DLC. S'ils font des miracles et rendent enfin le jeu digne de ce qu'il aurait dû être, soyez certains que nous vous tiendrons au courant. A.
Il faut vraiment que je réinstalle GoG
Pour ceux qui ne le savent pas, GoG applique une politique de retour bien plus généreuse que les deux heures chrono de Steam. La plateforme rembourse en effet n'importe quel jeu, sans poser de question, jusqu'à 30 jours après l'achat. On pourrait imaginer qu'un paquet de crevards exploitent ce système pour acheter des jeux et les rincer en deux ou trois semaines. Que nenni. D'après GoG, qui donne le chiffre sur Twitter, seuls 0,03 % de ses utilisateurs ont abusé de cette largesse en octobre. Dans un monde idéal, Steam verrait ça et se dirait « oh, bah on va faire la même chose alors », mais nous ne sommes pas dans un monde idéal, et Gabe Newell vient tout juste de réceptionner son nouveau super-yacht (le Leviathan, 500 millions de dollars pour 111 mètres avec un garage à sous-marin intégré). A.
Tonda Ros, le cerveau derrière Blue Prince, ne compte pas en faire une suite un jour. « Je suis moi-même cinéaste. Avant de me lancer dans le développement de jeux vidéo, l’un de mes rêves était de réaliser un long-métrage. J’ai beaucoup d’ambitions dans ce domaine, mais je pense que chacun de mes projets sera complètement indépendant », déclare-t-il à PC Gamer. Une porte qui se ferme... P.
De la suite dans les Hideo
Hideo Kojima vient d’officialiser l’arrivée prochaine d’une série animée Death Stranding sur Disney+. Elle prendra place dans le monde des deux jeux de trekking du créateur japonais, mais racontera « une histoire inédite », avec de nouveaux personnages. Un énième projet, en parallèle du film sur la même licence, signé avec A24. La série n’arrivera pas avant 2027, Kojima ayant déclaré : « Je suis producteur exécutif, showrunner, responsable des décors et des costumes, consultant, mais laissez-moi tout de même quelques mois pour apprendre à dessiner. » Une collaboration pour une gamme de chaussures de randonnée avec Decathlon est à l’étude. P.
Le ou la Gabecube ?
Valve annonce trois nouveaux joujoux Steam, tous optimisés pour jouer sur la plateforme, parce que pourquoi pas, après le succès du Steam Deck, tout est possible. D’abord une Steam Machine, un PC-console pour squatter le salon sans prendre trop de place. Visuellement, on dirait le résultat d’une histoire où un papa Xbox et une maman GameCube s’aiment très fort. Pour les performances, impossible à dire. Ensuite le Steam Frame, casque de réalité virtuelle pour vomir dans Portal en 120 FPS. Et enfin, un nouveau Steam Controller, plus ergonomique, mais toujours conçu par des gens qui n’ont jamais vu une main. Gabe Newell, en pleine crise de techno-messie, veut transformer nos bureaux en autel Steam. Reste à voir si ces bidules finiront dans nos listes d’achats en 2026, ou dans le cimetière des périphériques trop chers, trop niche, trop Valve. P.
Qu’est-ce qui peut être meilleur que la drogue ? Encore plus de drogue dans la drogue bien entendu. C’est, je pense, la philosophie derrière le prochain projet d’Auroch Digital, Warhammer Survivor, qui est exactement ce qu’il dit : un Vampire Survivor dans l’univers de Warhammer 40K. De l’Angel Dust pour saupoudrer ma cocaïne ? J’en suis ! P.
No future
Les Game Awards, ce grand bal annuel du marketi jeu vidéo, avaient un jour juré de faire place aux voix marginales et prometteuses via son programme « Future Class » : une promo de jeunes talents censés incarner l’avenir du médium. Sauf que voilà, en 2025, ces mêmes élus se demandent si leur engagement social n’a pas été puni par un silence radio bien senti. Plus d’événements, plus de soutien, plus de mails – à croire que l’avenir, c’est bien, mais juste lorsqu’il ne parle pas trop fort. Certains membres, engagés dans des causes comme la diversité ou les droits des travailleurs, soupçonnent que leur militantisme ait refroidi les ardeurs de Geoff Keighley. D’autres évoquent une simple négligence, un désintérêt. Youness Rabbi, game designer, affirme même que Geoff, interrogé sur les raisons de son silence, lui aurait laconiquement répondu « parce que c’est mon show, et personne ne doit me dire comment utiliser ma plateforme ». Dans tous les cas, la Future Class semble reléguée au placard, entre le trophée du meilleur jeu blockchain et le NFT de l’année. P.
Menteur menteur
Il y a des choses qui manquent alors que l’on pensait ne pas les aimer à l’époque : la rentrée des classes, la Maïzena de mémé, Peter Molyneux qui dit de la merde… Bonne nouvelle, Peter est de retour ! Dans une interview accordée au magazine Edge, Peter commence par un exercice d’autocritique. En revenant sur Legacy, son jeu de gestion médiocre nourri aux NFT et à la crypto qui aurait (il conteste les chiffres) généré 54 millions de dollars en prévente de terrains virtuels, il reconnaît : « Je ne le soutiens plus, car fondamentalement, le concept même de jeu crypto était erroné. » Plus fort encore, il avoue : « J’admets aujourd’hui avoir fait des promesses excessives et avoir dit des choses que je n’aurais pas dû dire à propos de Curiosity. Mais je ne l’ai fait que parce que je pensais que c’était la bonne chose à faire à l’époque. » Et pourquoi papy Peter fait tout cela ? Pour nous vendre son prochain projet bien entendu ! Master of Albion serait une « rédemption » pour lui, et – promis – son dernier tour de piste. Le pire dans tout ça, c'est qu’il s’agit d’un god game/RTS fabriqué avec des anciens de Lionhead et que le tout ne semble pas trop emballé dans un papier cadeau de promesses bullshit. Tout fout le camp. P.
Mauvaise foi nocturne
Rockstar continue de terroriser tous les développeurs du monde et de les empêcher de dormir. Alors qu’il avait « promis promis » une sortie du bulldozer GTA 6 en mai 2026 (contrairement à l’annonce initiale pour fin 2025, qu’il avait juste « promis »), le studio a annoncé, le 7 novembre, un nouveau report, pour finaliser (finir) le jeu. Ce sera donc pour le 19 novembre 2026, nous dit-on, mais cette fois c’est « promis promis promis ». Partout dans le monde, des développeurs se réveillent donc de nouveau en sueur la nuit, en hurlant « AH ! Faut que je décale aussi la sortie de mon jeu », avant de se souvenir que leur tycoon de toiletteur pour chiens ne boxe pas dans la même catégorie. P.
La désunion fait la force
Selon un article de Bloomberg, Rockstar vient de licencier plus d'une trentaine de ses salariés, un an avant la sortie de GTA VI (qui vient d'être repoussé au 19 novembre 2026). Le syndicat Independent Workers' Union of Great Britain (IWGB) dénonce « un acte de répression antisyndical impitoyable », sachant que ces salariés avaient tous pour point commun de faire partie d'un serveur Discord privé dédié à l'organisation syndicale au sein du studio. La maison mère de Rockstar, Take-Two Interactive, a répondu rapidement aux interrogations des médias par le biais de son porte-parole Alan Lewis, lequel a déclaré avoir « mis fin à la collaboration » (un terme plus sympa pour dire « licencier ») d'un « petit nombre d'individus » (un terme plus sympa pour dire « entre 30 et 40 êtres humains ») pour « faute grave », niant toute accusation de répression antisyndicale. Selon un communiqué envoyé à Bloomberg, les employés concernés auraient été « surpris en train de diffuser et de discuter d’informations confidentielles sur un forum public. » De leur côté, l'IWGB a annoncé qu'ils ne comptaient pas lâcher le morceau – il est donc fort probable qu'on vous reparle de cette affaire dans les mois à venir. ER.
Mouse : P.I. For Hire, le boomer shooter aux animations en noir et blanc sublimes que Sébum attend fébrilement depuis l'année dernière, a enfin une date de sortie : le 19 mars 2026. ER.
Contrôle surprise
Nous avons quelques nouvelles du rachat d'EA par un consortium mené par toute une armée de super-vilains (pour rappel, le PIF, Silver Lake et Affinity Partners) : dans une FAQ destinée aux employés de la boîte, on apprend que l'éditeur assure être dans une « bonne position financière » (malgré ses quelque 20 milliards de dette, donc) et entend bien préserver son « contrôle créatif ». Sachant que c'était peu ou prou le même discours que tenait SNK (dont le PIF détient 96 % des parts depuis 2022) avant que Cristiano Ronaldo ne débarque sans aucune raison valable dans Fatal Fury : City of the Wolves, permettez-moi d'être dubitative – on en reparle quand Mohammed ben Salmane débarquera sous forme de DLC dans les Sims. ER.
ARC Raiders, le nouvel extraction shooter d'Embark Studios, a explosé tous les records lors de sa sortie le 30 octobre : plus de 200 000 joueurs simultanés ont été recensés sur Steam et le jeu fait désormais partie des meilleures ventes de la plateforme, devant Counter-Strike 2 et Battlefield 6. À ce stade, je ne sais pas si Call of Duty : Black Ops 7 pourra se permettre de faire mieux, à moins de proposer un skin Philippe Etchebest. ER.
Des nouvelles de la presse « j’y vais »
Attention, je m’apprête à balancer le scoop le moins juteux de l’histoire : la presse jeu vidéo va mal. Et même si on observe de formidables initiatives éditoriales fleurir çà et là (on pense à Aftermath outre-Atlantique ou à Origami par chez nous), il ne faut pas attendre bien longtemps pour tomber sur une énième mauvaise nouvelle dans le milieu. D’après des témoignages publiés en ligne et vérifiés par VGC, Valnet (comprendre : une sorte de Reworld canadien) vient de trancher dans le vif de l’équipe éditoriale du site The Gamer qui voit des services entiers éradiqués. D’ailleurs, toujours d’après VGC, décidément peu avare en mauvaises nouvelles, la plateforme de relation presse Press Engine (honnie d’Ellen Replay) estime que le nombre de journalistes jeu vidéo a diminué de 1 200 têtes de pipe en deux ans, soit un quart d’une espèce résolument en voie de raréfaction. K.
Avez vous déjà essayé de saupoudrer de la drogue sur votre drogue afin de lui donner un petit goût supplémentaire de drogue à la drogue ? Non ? Inutile d'appeler votre dealer : Poncle, le développeur de Vampire Survivors vient d'annoncer un DLC sur le thème de Balatro. Et c'est déjà disponible. K.
Netflix à la rescouxe
Vous savez, dans les RPG, quand votre personnage est empoisonné et que vous n’avez pas de moyen immédiat de le traiter et que vous êtes là, à regarder avec tension ses points de vie diminuer en vous demandant si vous arriverez chez le soigneur à temps. Eh bien, quand on jette un œil aux résultats financiers du premier semestre 2025 de Don't Nod, on ne peut pas s’empêcher d’avoir un sentiment similaire. Car, malgré le triste plan social de cette année, l’éditeur français qui ne fait plus vraiment rêver continue de voir ses bas de laine fondre comme neige au soleil avec, notamment, une perte de presque 21 millions d’euros sur les six mois concernés. Don't Nod reconnaît des résultats commerciaux décevants pour son dernier gros titre, Lost Records : Bloom & Rage, mais annonce dans le même temps un juteux partenariat de développement avec Netflix qui devrait lui donner un peu d’air. K.
Amazon de turbulence
Ça fait plus de dix ans qu’Amazon nous prouve qu’il ne suffit pas de déverser des tonnes de billets sur des studios pour réussir à s’implanter dans l’industrie du jeu vidéo. Mais dans un souci d’équilibre, le 28 octobre, le géant américain s’apprête à procéder à la démonstration inverse : le fait de virer les gens n’est pas non plus une bonne stratégie pour créer des cartons. Dans le cadre plus général d’un plan de licenciement qui concernera plus de 14 000 personnes à travers tous les services, on apprend dans une note interne de Steve Boom (vice-président des divisions Audio, Twitch et Jeux) que l’entreprise « a pris la difficile décision d’arrêter une grande partie du développement sur les AAA maison, en particulier les MMO ». On ne connaît pas encore le nombre de postes touchés, mais l'équipe derrière New World a déjà annoncé qu'il n'y aurait plus de nouveau contenu à l'avenir. K.