Fil d'actu

05/12

Sanctuary cantonais

Vous êtes en retard dans vos cadeaux de Noël (et même très en retard si vous lisez cette news dans l'édition papier de Canard PC parue en janvier) ? Vous ne savez pas quoi offrir à votre petit cousin gamer qui a déjà tout (sauf une RTX 4090, mais bon faut pas pousser non plus) ? Bonne nouvelle, pour seulement 30 €, vous pouvez lui offrir Diablo IV: Dark Delicacies, un livre de recettes inspiré de l'univers de Diablo, car après tout pourquoi pas. Après avoir regardé la vidéo promotionnelle, deux conclusions : (1) ça va, ça a l'air mangeable et (2) on peine quand même à voir le rapport avec Diablo hormis le fait que les assiettes sont posées sur une sorte de nappe en toile de bure médiévale. J'attends bien davantage la sortie de Stalker 2: cuisiner dans la Zone, avec cinquante recettes pour accommoder pain rassis et vieilles saucisses séchée. LFS.

04/12

Fuite dans la valve

En 2021, les développeurs d'Overgrowth, Wolfire Games, avaient porté plainte contre Valve pour abus de position dominante, arguant que Steam abuserait de son quasi-monopole sur le marché du jeu PC pour imposer aux développeurs sa dîme de 30 %. Un juge avait à l'époque rejeté la plainte, mais autorisé Wolfire à la reformuler et à la soumettre à nouveau. Ce que le studio a fait, lançant une nouvelle plainte en 2022 qui, après quelques années passées dans les tuyaux de la justice américaine, vient de connaître un développement intéressant : la plainte de Wolfire est aujourd'hui devenue une class action, à laquelle peut se joindre n'importe quel studio ou particulier ayant vendu un jeu sur Steam. Par ailleurs, l'argument de Valve en 2021 (« nos 30 % ne sont pas de l'extorsion, c'est la norme dans le milieu ») porte beaucoup moins aujourd'hui, alors que l'EGS et Microsoft prélèvent seulement 12 %. Rien n'est bien sûr joué, mais si Wolfire devait finir par l'emporter, Valve risque devoir payer une fortune en dédommagements aux développeurs lésés. LFS.

04/12

Navigation en eaux troubles

« Comment diable regarder quelque chose dans son navigateur tout en jouant à un jeu vidéo ? » À cette insoluble question, que se posent régulièrement tous les gens qui n'ont jamais entendu parler du concept de deuxième écran ni de celui d'alt+tab, Microsoft apporte une réponse : le Edge Game Assist. Derrière ce nom qui ressemble à celui d'un sextoy se cache une idée pas si bête : un navigateur (Edge, en l'occurrence) qui s'affiche par-dessus le jeu, permettant de consulter, par exemple, un wiki ou une soluce lorsqu'on est bloqué. Et pas grand-chose de plus pour le moment, puisque le joueur doit effectuer lui-même la recherche sur l'élément qui l'intéresse, le navigateur étant incapable de tirer la moindre information contextuelle du jeu. LFS.

03/12

Nazis mineurs

Les développeurs de Rebellion, le célèbre studio anglais passionné par l'anatomie interne du corps humain, l'affirment : la série des Sniper Elite continuera à se dérouler durant la seconde guerre mondiale, contrairement à d'autres licences militaires à succès (suivez mon regard) qui ont pris l'habitude de sauter de conflit en conflit au gré des épisodes. « La deuxième guerre mondiale est le dernier conflit dans lequel on pouvait avoir un type et son fusil seul contre des nazis », explique monsieur Beck Shaw. Alors oui monsieur Shaw, mais surtout parce qu'il y avait moins de nazis au Vietnam, par exemple. Dans tous les cas, vous pouvez faire une croix sur un Sniper Elite: Modern Warfare, un Sniper Elite: Révolution mexicaine ou, et c'est bien dommage, un Sniper Elite: guerre du Péloponnèse. LFS.

02/12

Take a woke on the wild side

Si vous trouvez que le jeu vidéo est devenu la poubelle idéologique de développeurs wokistes, vous serez heureux d'apprendre que Shibetoshi Nakamoto, créateur du Dogecoin et membre éminent de la cour d'Elon Musk sur X, est du même avis. Également obsédé par cette question, Musk a immédiatement répondu au message de Nakamoto en expliquant que X AI allait lancer son studio de jeux vidéo générés par IA pour « make videogames great again » et proposer une alternative aux grands éditeurs devenus woke, car il est bien connu que personne n'est plus gauchiste qu'une multinationale. Vu la tendance de Musk à l'histrionisme et les succès de la génération de jeux par IA, les chances que ce studio voie vraiment le jour sont bien sûr infimes. D'ailleurs je prends ici le pari : si ce machin sort un jour le moindre jeu, je m'engage à acheter un abonnement X premium. LFS.