Cataclismo

Fil d'actu

18/04

Vente à la découpe

Vous souvenez-vous de Tequila Works ? On connait surtout les Madrilènes pour RiME, mais ils n’ont pas fait que ça. Ils ont également collaboré avec Microsoft, Sony et Riot, codéveloppé The Sexy Brutale (plutôt bien accueilli) et ont parié sur trois mauvais chevaux : le mobile, la VR et Stadia. Une suite de piètres décisions stratégiques qui n’a pas permis à la société de résister à la crise qui touche toute l’industrie depuis quelques années. Après son dépôt de bilan le 13 novembre dernier, le site VGC a remarqué le 10 avril l’apparition d’une page offrant à n’importe qui d’acheter aux enchères les propriétés intellectuelles du studio. Vous voulez récupérer la marque RiME ? C’est possible ! Alors que j'écris ces lignes, le montant culmine à 16 000 €. Cette aubaine, aussi triste soit-elle, s’arrête le 14 mai. K.

17/04

Ça grimpe

Si la période est à l’augmentation du côté de Nintendo, elle n’est pas beaucoup plus reluisante du côté de chez Sony. En effet, « en raison d’un environnement économique exigeant » (un bien bel euphémisme pour évoquer le bazar trumpien dans lequel on vit), le constructeur a pris la décision de majorer à partir du 14 avril le prix conseillé de sa PS5 Édition numérique, celle sans le lecteur galette, en le passant de 450 € à 500 € (soit quasiment le prix d’un bundle Switch 2 avec Mario Kart World). Cela dit, peut-être pour passer un peu de pommade, le consolier annonce également baisser le prix du lecteur disque (pour ceux qui regrettent d’avoir opté pour le tout dématérialisé) en le passant de 120 € à 80 €. Heureusement que sur PC, on n’a pas à se poser ce genre de question, puisqu’on sait qu’une carte graphique n’est plus dans nos moyens depuis bien longtemps. K.

16/04

Microids Studio Paris martyrisé

Microids ne rime pas avec qualité. Les commentateurs en sont convaincus, de nombreux joueurs en sont convaincus et même certains employés en sont convaincus. Le géant belge de la bande dessinée Média Participations qui détient l’éditeur français a donc décidé qu’il fallait y remédier. D’après une information dévoilée par Gautoz (du média en ligne Origami) et confirmée par Le Figaro, le groupe a mis au point un plan infaillible qu’il s’apprêterait à mettre à exécution : fermer Microids Studio Paris. Le seul studio que possède l’éditeur capable de développer des jeux qui puissent trouver un peu grâce aux yeux des critiques. La trentaine d’employés s’apprêtaient d’ailleurs à sortir le remake de L’Amerzone, prévu pour le 28 avril, pour lequel j’avais de la curiosité. Microids ne rime pas avec qualité et ça n’est pas demain la veille que ça risque de changer. K.

15/04

Double triple

Je le confesse, je n’ai pas aimé la Triple-i Initiative qui s’était tenue il y a un an. Et j’en suis le premier désolé, car dans l’absolu, une présentation qui se focalise sur les (gros) jeux indés et qui n’est pas tributaire des conférences des consoliers ou des bouffeurs de Doritos, c’est une excellente idée. Mais si c’est pour nous casser la tête à balancer 35 annonces de jeux en 45 minutes, ce n’était pas la peine. La Triple-i Initiative est donc revenue le 10 avril dernier et… elle nous a bourré le crâne avec 35 annonces en 45 minutes. Sale histoire. On notera quelques trailers sympathiques. Comme Neverway, sorte de Stardew Valley horrifique. Ou bien OPUS : Prism Peak, un jeu narratif où l'on prend le train, mais aussi des photos. Ou encore le DLC de Katana Zero (2019), qui n’est bizarrement pas mort. Contrairement à moi, à la fin de cette présentation épuisante. K.

14/04

Premier contact

Avec trois longues vidéos publiées le 12 avril, Bungie a mis les petits plats dans les grands pour révéler le revival de Marathon. Ce reboot prévu pour le 23 septembre se démarque de la trilogie originelle, puisqu'il ne proposera qu'un mode multijoueur dans lequel des équipes de trois joueurs s'affrontent pour extraire les ressources d'une arène et ressortir en un seul morceau. Il suffit d'un tour dans les commentaires pour se rendre compte que, hormis le magnifique court-métrage de présentation de cet univers coloré Uniqlopunk (réalisé par l'Espagnol Alberto Mielgo à qui l'on doit un épisode de Love, Death and Robots), l'accueil est frisquet quant à la proposition, d'autant qu'il a déjà été annoncé que le jeu ne sera pas un free-to-play. Oui, moi aussi, je pense à Concord. Qui ne pense pas à Concord ? K.