Fil d'actu

15/01

My taylor is enrichi à l'uranium

Les Anglais de Rebellion (la série des Sniper Elite) montrent enfin un peu Atomfall, qui arrive le 27 mars, et confirment que la mondialisation est une affaire du passé. Les amerloques ont les Fallout, les Ukrainiens le merveilleux Stalker 2, la perfide Albion se doit de posséder son propre open world post-apocalyptique, by God and Saint George ! On savait déjà que le cadre serait le nord de la Grande-Bretagne, en 1962, cinq ans après le véritable incendie nucléaire de Windscale, on apprend que notre personnage se réveillera amnésique dans une zone de quarantaine (soupir). La palme de l’originalité donc, mais le jeu a une killer feature : des accents à couper au couteau. À la moindre phrase, on a envie de fouiller pour trouver une ruine de pub et boire une Guinness irradiée. La France, bien sûr, ne peut rester à la traîne. Anne Hidalgo a donc embauché Ruslan Didenko, un ex de Stalker : Call of Pripyat, qui vient d’annoncer Forest Reigns, un FPS dans un Paris ravagé par une forêt vivante. P.

14/01

Pin-pon

En octobre 2024, Remedy (Alan Wake 2, Control) a commis ce que certains appellent « un audacieux défi », et que je nomme, moi, un faux pas : annoncer un FPS coopératif à trois joueurs. FBC : Firebreak est prévu pour 2025, et je ne comprends toujours pas ce que mes Finnois préférés vont faire dans cette galère. Certes, il se déroule dans l’univers de Control, et l’on y retrouvera les lieux familiers de l’Ancienne maison, le QG du FBC, mais… un coop’ multi en ligne ?! Sérieusement ? L’équipe promet que ce sera drôle, surtout avec ses modifications d’armes, ce qu’une sorte de « canon à nain de jardin » semble confirmer dans une vidéo. Quoi qu’il en soit, Remedy semble conscient qu’il faut flécher la route, éviter toute friction et lever toutes les barrières à l’entrée. Son directeur de la communication explique donc au site gamesradar « Oh, ça sort partout et ce ne sera pas cher, gratos même, sur Game Pass et PlayStation Plus. Et promis, ça tournera même sur une machine de mer… très modeste. » Bref, ça racole. P.

13/01

Précis comme une horloge Switch

Le CES de Las Vegas, c’est un moment rigolo pour les pontes de Nintendo. Ils arpentent les allées et observent les accessoiristes consoles prétendre qu’ils ont une Switch 2 cachée ou « achetée au marché noir », ce qui n’a aucun sens. Les rumeurs tournent, le salon bruisse d’excitation et l’annonce de la prochaine console est annoncée pour « tout de suite, non attends maintenant… ah non, mais vraiment bientôt, mais je te juuuure ! ». La palme revient cette année aux Californiens de Genki, qui ont réussi à faire de leur stand une attraction avec… une maquette de grosse Switch noire. Officiellement ? Rien. Nintendo confirme qu’ils ne confirment rien et que « vous verrez bien ». Dans l’intervalle, ils envoient leurs avocats faire une petite visite de politesse aux stands des bavards et des mythomanes. Et pour bien rire, ils annoncent, pour de vrai, une nouvelle console en octobre 2025 : un Game Boy en Lego. P.

13/01

Cas de divorce

Il était promis comme un joli petit cadeau de Saint-Valentin, pour le 14 février, mais non, Assassin’s Creed Shadows ne sera là que le 20 mars. Ubisoft veut le peaufiner, le débuguer, le chouchouter, pour assurer une sortie propre. Ce pomponnage – pour éviter le destin décevant de Star Wars Outlaws ou celui, funeste, de feu XDefiant –, appelons-le par son nom : Ubisoft habille la mariée. L’année a été catastrophique en bourse (–43 %), et les « réorganisations » (on licencie), la fermeture de certains de leurs studios dans des « zones géographiques à coûts élevés » (celles avec des salaires décents) sont aujourd’hui suivies de mandats donnés à des banques pour « étudier les options ». Les rumeurs tournent depuis des mois, le tempo s’accélère. Une probable OPA et un retrait des marchés pour lesquels l’éditeur français veut être beau comme un camion. Autant dire qu’il joue gros sur Assassin’s Creed Shadows, et n’est plus à quelques semaines près. P.

10/01

Le mobile du crime

Ayant toujours considéré que jouer sur mobile est une perte de temps (contrairement à doomscroller sur son smartphone pendant des heures), j'ignorais que, comme le révèle VideoGamer, de petits margoulins se sont spécialisés dans les faux ports de AAA sur les plateformes mobiles. Et par « faux », je ne veux pas dire « portage à l'arrache réalisé sans licence », non. Ils se contentent juste de prendre des screenshots et des visuels du jeu et les balancer sur l'App Store pour pousser les gens à acheter une appli qui n'a rien à voir avec le produit annoncé. Baldur's Gate 3 en a récemment été victime, ainsi que GTA 6, performance admirable sachant que le jeu n'est pas encore sorti. Contrairement aux personnes chargées de vérifier les soumissions à l'App Store qui, semble-t-il, sont parties en pause déjeuner depuis un an. LFS.